delaurenesmon - journaliste et blogueuse

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Nous sommes au d part devant un fait divers banal le dernier week-end de janvier 2018 Abidjan. L affaire met en sc ne un d put et une jeune polici re dans la commune de Cocody.De source proche de l affaire, la polici re, dans sa d position affirme avoir t gifl e. Une accusation que le principal index nie formellement, indique la m me source. Le procureur qui a fait arr ter l accus justifie son acte par la flagrance d lit, laquelle l ve l immunit parlementaire.L accus re oit des soutiens de poids pour faire cesser la proc dure au nom de l immunit parlementaire. L article92, alin a 3. Ses coll gues sont avec lui. Les d bats autour des proc dures vont bon train et enflent sur la toile ivoirienne. Le politique s y m le. On voit le sujet tendre vers une gu guerre entre partisans de la coalition au pouvoir. Les responsables de structures de jeunesse du PDCI, parti qui a port le d put l h micycle principal alli du RDR se ruent au parquet apr s que les d put s ont entam leur d marche. D sormais, c est l immunit parlementaire qui triomphe dans les fora. Le d bat prend une tournure politique. On accuse le RDR de d shonorer le PDCI travers cette arrestation de l honorable. Les partisans du RDR se d fendent. Les communicants des deux camps se mettent en branle et la voix de la polici re, qui se pr sente commevictime, devient inaudible. Je trouve injuste que le fait divers qui oppose le d put et la polici re soit utilis des fins politiques, donc des fins go stes, gotistes et gocentriques. Peu m importe que le manipulateur soit le RDR ou le PDCI. A cause de ces grands , une certaine opinion tente de discr diter la polici re, hors proc s. Elle est accus e d avoir menti. On justifie qu il s agissait d une simple altercation. On lui fait porter la responsabilit des pr c dentes bavures polici res dans le pays. On ne tient pas compte de sa d position. La plaignante, rappelons-le affirme avoir t gifl e. Elle estime que son autorit de polici re de la circulation a t bafou e. Oui, une d position existe contrairement la fausse rumeur. On me r torquera que le d put s est vu bafou dans son honneur. Mais on ne doit pas oublier le bouclier institutionnel dont il b n ficie tout de suite. Si les d put s et le PDCI s affichent en faveur du d put , la jeune polici re semble seule au d part, en termes de soutien institutionnel. Aucun communiqu de la Police nationale pour la soutenir. En C te d Ivoire, contrairement ce qui se passe en France, par exemple, les policiers ne sont pas constitu s en syndicat. Il y a d j un d s quilibre affectif.C est plus tard, dans la journ e de mardi 30 janvier 2018, qu elle sera re ue par le directeur de la police. Selon les informations ressorties de la rencontre, il a f licit les polici res de service le jour du fait l endroit concern . Je salue l acte du directeur de la Police.Sans me substituer son avocat (je n en ai pas la comp tence technique), j ai pris position en faveur des droits de la polici re au regard du d s quilibre des forces en pr sence. Le d put a vu ses droits l immunit prot g s, c est bien. Mais et les droits de la jeune polici re? Ils sont suspendus la lev e de l immunit . J esp re que le moment venu, le proc s aura lieu pour l clatement de la v rit . Et si la pr somption d innocence est l gitime, il faut rappeler l opinion qu l origine se trouve une d position de la plaignante. Ne l oublions pas dans ce brouhaha politique. Les enjeux politiques ne sont pas plus importants que les droits humains. Dites-le aux machiav liques!Nesmon De Lauresource photo: acturoutes Pendant que l argument du ch mage nourrit la crise migratoire par la m diterran e, quelques 20 km d Abidjan, des jeunes se tournent vers l agro-pastorale pour se nourrir. Ils ont pass neuf mois de formation la ferme p dagogique Tshanfeto d Adiapodoum , dans la commune de Songon. Le premier jour de juillet 2017 d bute par une ambiance de r jouissance la ferme p dagogique Tshanfeto, qui signifie l ve-toi en langue Atchan. Elle est situ e au sein de la paroisse Saint-Bernard d Adiapodoum , village de la commune de Songon, 20 km de la capitale conomique ivoirienne.Dans moins d une heure, 23 stagiaires verront neuf mois d apprentissage sanctionn s de dipl mes. Ils viennent d tre outill s aux rouages de l levage et de l agriculture biologique. A pr sent, la caille, le lapin, le porc, entre autres, n ont plus de secret pour eux. Ils savent utiliser le fertilisant naturel. En r sum , l cole apprend l aviculture, la gestion des sols, la d fense des cultures. Un module destin la commercialisation et au marketing agricole compl te le programme.Cette ferme tant une uvre de religieux catholiques, une formation humaine accompagne les comp tences techniques. Ce, afin de se conformer la doctrine sociale de l glise. Cependant, il n est pas n cessaire d tre chr tien pour y tre accueilli et log .Des t moignages loquentsDans la salle appr t e pour la c r monie de remise de dipl mes, les parents et amis des r cipiendaires prennent place. Endimanch e et avenante, Julie Yao est contente. Alors que la crise migratoire des jeunes fait la Une de l actualit , sa cadette fait partie de la 18 promotion l honneur. Ag e de 25 ans, N guessan Pascale, la cadette est titulaire d un Brevet de Technicien Sup rieur en Logistiques. Julie Yao, elle-m me propri taire de parcelle cultiv e, explique le choix de la famille. Nous avons choisi cette formation pour qu elle s int resse aux fondements de l alimentation qui est l agriculture et l levage typiquement bio , indique-t-elle. Toute petite, Pascale d veloppe un amour pour les lapins. Elle est donc dans la droite ligne de sa passion. C est une belle exp rience, elle nous apprend beaucoup la maison , se r jouit Julie Yao.Lorsqu on interroge les r cipiendaires, c est avec beaucoup d enthousiasme qu ils racontent leur aventure. Roland Azo Gal est de ceux-l . Sa surdit n est pas un frein pour lui. Il est class 8 me la fin de la formation avec une moyenne de 14/20. Il devient sourd l ge de 8 ans suite un mal l oreille. Mais il s adapte dans le cursus scolaire normal. Il obtient ses dipl mes jusqu au baccalaur at. Face aux difficult s d insertion du fait de son handicap, il se tourne vers la culture agro-pastorale et tombe amoureux de la m thode bio. Pour sa famille, il est une fiert . Son fr re a effectu le d placement d Italie pour tre pr sent la c r monie. La famille est heureuse. Nous remercions Dieu. Notre fr re pourra enfin s autonomiser , est heureux Djemis Olivier Gal .Une autre histoire racont e avec joie. C est en tant que jeune maman qu Ako Kousso Dorcas s inscrit la ferme p dagogique. Durant la formation, elle n gocie le week-end pour s occuper du nouveau-n . L agriculture est quelque chose que j appr cie depuis longtemps. Je suis venue au sein de Tshanfeto pour avoir plus de connaissances dans la pratique. Ce n tait pas facile avec le b b mais je tenais cette formation. Je me sens apte aujourd hui pour la production animale et v g tale , indique-t-elle.Son message aux jeunes migrants de la M diterran e sur des embarcations de fortune est sans appel : L agriculture est vraiment p nible mais aussi rentable. Elle est moins p nible que la travers e de la mer apr s le d sert, d apr s les images que nous voyons la t l vision. Que les jeunes ne se g nent pas de se salir la main. L argent qu ils remettent aux passeurs peut servir pour leur installation et cela sera vite rentabilis , interpelle-t-elle. A l en croire, au niveau de la culture mara ch re, avec moins de 100 mille francs, apr s 45 jours, la r colte peut valoir 300 mille francs CFA sur une petite portion de terre. En cultivant du concombre sur 200 m tres carr s, on peut en produire plus de 500 kg .Toute chose que confirme Loukou Stanislas, formateur au centre. Il est lui-m me un produit de la ferme p dagogique. Il est heureux de pouvoir prendre en charge sa famille. Il reste convaincu qu il est suicidaire d emprunter la mer la recherche de l eldorado. Les d bouch es existent. Des anciens stagiaires sont employ s dans de grosses structures comme la SCB, le CNRA, d autres travaillent chez des particuliers. Mais, il faut dire que la grande partie des form s s installe son propre compte. L installation dans l agriculture ne co te pas grand-chose. Avec cinq mille francs CFA, si on a de la parcelle, on peut s installer en production v g tale en achetant un sachet de laitue mille francs, un arrosoir trois mille. Et avec ce sachet de laitue, on r colte si tout va bien, jusqu 80, voire 100 mille francs , explique le formateur.Le p re Hyacinthe Ali Konan, vicaire de la paroisse h te, est le directeur de la ferme p dagogique. S il est d accord qu elle aide l insertion des jeunes et la lutte contre le ch mage, il comprend ceux qui choisissent la mer et non la terre. Il appartient aux pouvoirs publics de cr er les conditions pour emmener les jeunes se prendre en charge sur place , recommande-t-il.La m thode d apprentissage mettant l accent sur du bio s duit le nonce apostolique Mgr Joseph Spiteri. Tout ce qui est produit dans la ferme est un exemple r el de sauvegarde de l environnement, c est de cela que nous avons vraiment besoin pour le futur de l humanit , salut-il cette action d att nuation des changements climatiques.La vision des religieux de B tharram, initiateurs du centre place l vangile comme le moteur de leur action. Cette vision est guid e par l vangile du paralytique qui dit l ve-toi, prends ton brancard et marche . Ce qui explique le choix du nom Tshanfeto.Nesmon De Lauresource: p leafrique.info Les informations contradictoires donn es par les autorit s ivoiriennes aux premi res heures de l attaque terroriste de Grand-Bassam montrent qu il est temps de doter le secteur de la s curit d une unit anti-terroriste afin de mieux r agir face l extr misme violent. La riposte face l extr misme violent fait partie des pr occupations de l Etat ivoirien. La menace terroriste est inscrite dans la 44 me r forme sur 108 identifi es du secteur de la s curit . Ce point insiste sur la n cessit de prendre en compte les questions de s curit internationale, notamment celles du mercenariat et du terrorisme dans les grandes commissions mixtes de coop ration . Aussi pour rendre effective cette disposition, il est urgent de mettre en place une unit nationale anti-terroriste. C est aussi l avis du commissaire divisionnaire Kouassi Bi Abadinan d Interpol, qui travaille depuis 12 ans sur le terrorisme. En Afrique de l Ouest, le seul pays qui a une unit anti-terroriste, c est le Niger. L unit centrale de lutte est plus efficace que lorsque les forces sont miett es , assure-t-il au cours d une communication sur l extr misme violent, dans le cadre du s minaire sur le contr le d mocratique de la gouvernance s curitaire qui se tient Yamoussoukro du 8 au 10 mars 2017. Le commissaire fait d autres propositions qui peuvent tre prises en compte. Il s agit, entre autres, de l informatisation des services de s curit , de faire des analyses criminelles, de pr voir des bases de donn es et briser les barri res linguistiques car les terroristes parlent plusieurs langues et sont partout. Les forces de s curit doivent aussi travailler conjointement sur les enqu tes , croit-il. La porosit des fronti res est galement pr sent e comme une faille la lutte contre le terrorisme. Avec l appui de l Office international des migrations, la Mauritanie s est dot de 45 points officiels d entr e. Cela permet de filtrer les entr es. C est un exemple de bonne pratique qui pourrait inspirer la C te d Ivoire. Le budget allou au renseignement s curitaire est galement rehausser. MohamedElMedhi Ag Rhissa, conseiller technique principal du Pnud en C te d Ivoire, l ve un autre coin de voile : les cellules terroristes existent en Afrique de l Ouest. Elles ne sont pas dormantes. Elles proc dent d abord par des actions pacifiques. Les terroristes se marient dans les communaut s, ils offrent des boutiques aux jeunes, se font des amis avant de d velopper leur id ologie et de d exploser la terreur. Cette alerte devrait tre mieux observ e. Par contre, il faut viter les amalgames avec l Islam. Il ne faut pas perdre de vue la cause politique en ce que les terroristes veulent obtenir un territoire, appliquer une nouvelle loi, exercer un pouvoir politique , claire le professeur de science politique,Dominique Bangoura, experte en d fense et en s curit .Nesmon De Laure Devant les voix presqu inaudibles des dirigeants de l Union africaine pendant les grands d bats sur le climat, le Maroc est en train de montrer aux yeux du monde qu il a une place prendre sur le continent.Sous l impulsion du Maroc, une trentaine de chefs d Etats africains prennent part une r union restreinte Marrakech pour plancher sur l aspect politique de la 22 me Conf rence des parties (COP) signataires de la Convention cadre des nations unies sur le climat. La pr sence d une panoplie de dirigeants du continent pouse la d marche du royaume ch rifien, de faire de la COP22, celle de l Afrique.Au menu des grands sujets de l heure, les ressources financi res pour amorcer l adaptation aux changements climatiques. L acc s l nergie, l agriculture, les oc ans et les c tes, les eaux et for ts font galement partie des questionnements.Pour cette COP, le Maroc mise sur les ressources du continent.Des scientifiques africains ont t invit s faire des recommandations pour en faire une COP de l action. Les v nements parall les voient la participation accrue de jeunes africains.Les initiatives marocaines en faveur du climat sont mises en avant pour montrer les avanc es du royaume ses invit s.C est sans doute pour ces raisons que des observateurs s accordent dire que l engagement du Maroc est une bonne aubaine de s duction avant son adh sion prochaine l Union africaine. Lire l article int grale ici http://politikafrique.info/cop-22-leadership-cherifien-porter-voix-de-lafrique/ En cas de d c s d un poux ou d une pouse, le conjoint survivant a droit une pension de r version qui quivaut la moiti de la pension du d funt. Mais les conditions pour entrer en possession de cet h ritage constituent bien souvent des emb ches.Martine K., 52 ans, a perdu son poux, il y a peu. Habitante d un village d Abidjan pill pendant la crise post lectorale, la bonne dame a d abandonner son domicile irr cup rable. Ce, avec ses trois enfants, tous sa charge. D munie et sans revenus, elle fonde tout son espoir sur la pension de r version ou la pension du conjoint survivant. Elle d cide donc d agir. Tous les documents exig s sont r unis. La veuve r pond au rendez-vous d cisif. Mais elle tombe des nues aussit t. A sa grande surprise, selon les propos qu elle nous a rapport s, l agent lui oppose une fin de non recevoir. Martine doit encore patienter. A 52 ans et avec trois enfants nourrir seule, elle est jeune. Trop jeune pour b n ficier de la pension de r version.Avant la r forme de 2012, l ge requis pour b n ficier de la r version tait de 50 ans. On pouvait anticiper partir de 45 ans, en cas d existence de deux enfants mineurs charge. Sinon, rien. Un autre cas nous a t rapport . Ici, le d funt poux n avait que 35 ans quand il rendait l me. Et il n tait pas encore la retraite. Son pouse, 28 ans, et lui, comptabilisent trois ann es de mariage. Malheureusement, la veuve n a aucun enfant charge. Elle doit aussi patienter longtemps. Des veufs se retrouvent galement dans des p tards. Mais bien des fois, ils surmontent la situation. La prolongation de la retraite 60 ans a t salu e. Mais les probl mes li s la pension du priv ne sont pas totalement r gl s, en croire des usagers. Il s agit notamment, de la pension de la veuve ou du veuf. Les t moignages de familles en pleurs s enregistrent au quotidien tellement la situation est d licate , fait remarquer Raymond Toh, pr sident de l Association nationale des retrait s du priv de C te d Ivoire (Anarep-ci). Ce qui est d cri ici, c est non seulement l exclusion des veufs (hommes et femmes) de moins de 55 ans, sans enfants charge, mais aussi le fait que seule la moiti de la pension soit vers e l ayant-droit. Le code de la s curit sociale pr cise que, l existence d enfants charge de moins de 16 ans permet de d roger aux conditions de dur e de mariage et d ge. Par ailleurs, le b n fice de la pension est suspendu lorsque les enfants cessent d tre charge ou leur d c s, pour reprendre au 55 me anniversaire du conjoint survivant . Mais avec le taux lev de ch mage, des voix s l vent pour d noncer cette disposition.L Anarep-ci a inscrit au nombre de ses revendications une r vision de la pension de r version. Elle le demande sp cialement pour les veuves quel que soit leur ge, qu elles aient ou non des enfants puisque devenues chefs de familles, selon le code civil ivoirien. La pension de r version est due au conjoint survivant et aux orphelins de p re et de m re. A droit la pension de conjoint survivant, la veuve ou le veuf, l galement mari , du travailleur (en activit ou retrait ) d c d . Pour qu elle soit pay e, le mariage doit avoir t contract deux ans au moins avant le d c s du conjoint. Depuis l ordonnance du 1er f vrier portant r forme de la retraite, le b n ficiaire doit tre g (e) de 55 ans ou de 50 ans, avec dans ce cas, un abattement d finitif de 5 % du montant de la pension, par ann e d anticipation. L existence de deux enfants mineurs charge et une dur e de mariage d au moins deux ans, fait sauter la condition d ge. Il faut galement que le conjoint d funt ait travaill pendant au moins quinze ann es. Cette pension est pay e par mois et est gale la moiti de celle dont b n ficiait ou aurait b n fici le conjoint d funt. En cas de pluralit d pouses, cette moiti est r partie en parts gales entre elles. En cas de remariage, le droit la pension de r version cesse compter du premier jour du mois civil suivant.Nesmon De LaureRaymond Toh, PdtAssociation nationale des retrait s du priv de C te d Ivoire (Anarep-ci): La jeune veuve est la plus expos e Pourquoi insistez-vous sur la pension de r version de la jeune veuve?Le cas des veufs est certes important, mais la veuve est la plus expos e. Quand elle a 50 ans et qu elle demande la pension de r version, il y a un abattement de 5% par ann e jusqu ce qu elle atteigne l ge requis. La nouvelle ordonnance (Ndlr: du 1er f vrier 2012) dit que la veuve, pour avoir la pension de r version, doit tre g e de 55 ans. Maintenant de 51, 52 ans, il y a un abattement annuel de 5%. Ce qui veut dire que lorsque la veuve a 51 ans, elle prend 20% de la moiti de la pension. Ce n est pas juste.Avez-vous entrepris des d marches aupr s des autorit s?Nous avons demand la Cnps d introduire un fourre-tout comme cela se passe la Caisse g n rale des retrait s et agents de l Etat (Cgrae). A la Cgrae, il n y a pas toutes ces conditions. Pourquoi les imposer la Cnps? Ce sont des exigences de trop. La seule condition la Cgrae pour b n ficier de la pension de r version est que le mariage ait t contract au moins 3 ans avant le d c s.Propos recueillis par N.D.(publi le 15 mars 2012 dans Nord Sud Quotidien) Certains sont les premiers à dire que les média n écrivent rien de bon. Or ils sont les premiers abonnés aux buzz, à la vie privée des stars, hommes politiques et autres...Certains se limitent seulement aux titres pour jeter l opprobre sur la profession journaliste. Ils lisent peu les articles fouillés, les dossiers sur les questions existentielles. Mary Jane s en plaignait récemment dans l un des épisodes du film. Les black l ont trouvé corrompue lorsqu elle a accepté d animer un prime time viandé . Elle a répondu que lorsqu elle parle de la cause noire, il y a peu d audience. Lorsqu elle aborde les sujets importants, les chiffres baissent. En Côte d Ivoire des aînés qui ont fait les belles lettres du journalisme, ont pris l habit politique au détriment de la plume. Peut-être qu ils ont désespéré de la profession. On a envie de pleurer lorsqu on passe plus de temps pour recouper des informations sur un sujet de société et qu à l arrivée, peu de lecteurs l ont lu. Une étude de lectorat dit que les articles qui parlent de sexe et de sang sont ceux qui attirent le plus. Tiens! ça donne envie de faire une enquête sur le mougoupan ! Passons... J ai lu dans un Manuel sur le journalisme d investigation que cette réalité est vécue presque partout. Mais il faut tenir le coup. Mediapart a aujourd hui son audience sans publicité grâce à la persévérance. Elise Lucet est aujourd hui présentée comme l Étendard de l investigation à la télé parce qu elle y a cru. J ai discuté avec des amis de l Association des journalistes d investigation de Côte d Ivoire. Certains ont confié les difficultés qu ils rencontrent pour le financement de leurs projets d investigation. Je peux en témoigner. Mon investigation sur la traite transfrontalière des enfants réalisée en 2014, ne l aurait pas été, si l Institut Panos Afrique de l Ouest n avait pas financé mon projet. En 2013, je ne me serai pas déguisée en prostituée pour vivre les réalités du milieu en deux nuits, si je n avais pas personnellement épargné quelques sous. En Côte d Ivoire, le journaliste d investigation, seul, sait comment il travaille. Quand il s implique ainsi, il n attend pas forcement une reconnaissance. Mais dans un milieu où la recherche du gain se dispute le professionnalisme, il est souvent intéressant d encourager ceux qui se débattent. Les encourager, c est tout simplement les lire, poursuivre le débat sur le sujet abordé, s impliquer pour plus de pression sur les pouvoirs publics et autres décideurs.Nesmon De Laure, Abidjan, 16 septembre 2016. J ai lu un int ressant article sur la toile ivoirienne ce 23 ao t 2016. Intitul Ah ces jeunes filles cadres c lib-pocrites , le texte capte l attention. Le titre est beau. Le n ologisme c lib-pocrites l enjolive. Le texte met en exergue la situation de jeunes dames cadres et c libataires. Il ressort de l argumentation de l auteur que les jeunes dames cadres sont c libataires du fait des crit res trop s lectifs qu elles s imposent dans le choix de l autre moiti . Trahissez vos principes donc , l che C dric Plegnon, l auteur. M me s il n est pas le premier internaute soulever la question, la touche qu apporte C dric Pregnon au d bat m rite qu on cr ve l abc s.Les quatre limites de l article de C dric PlegnonC dric Plegnon se pr sente sur son blog comme un Fervent d fenseur des droits de l homme, il prend toujours partie pour les minorit s et les plus faibles . Notre blogueur s int resse aussi, dit-il, aux faits de soci t (habitude, coutume ou tradition) qui font obstacle l volution des mentalit s en Afrique . Il a peut- tre pris position en faveur de jeunes hommes moins nantis d lest s par leurs petites amies riches. C est possible. Toutefois, nous constatons une orientation partielle et parcellaire de son argumentation. Une d marche qui trahit ses nobles convictions.1- Il a mis de c t les femmes c libataires qui ne travaillent pas. Il les a exclues de son champ de vision. La situation des jeunes femmes c libataires sans revenus est vuln rable. Il n en fait pas cas.2- Il ne parle pas des jeunes femmes c libataires qui travaillent et qui entretiennent leur petit ami.3-C dric Plegnon trie les sexes. Il ne parle pas des hommes qui travaillent, qui ont presque 50 ans et qui sont toujours c libataires.4-Il n encourage pas les jeunes femmes c libataires qui ont des r sultats professionnels qui impactent leurs entreprises, boostent l emploi dans un contexte o l acc s l emploi est en d bat, ces jeunes femmes c libataires qui font b n ficier de leurs revenues la famille, celles qui aident un cousin, une tante d velopper un commerce. Il a ignor leurs efforts, il a ferm les yeux sur leur participation au d veloppement. L attitude de C dric Plegnon fait obstacle l volution des mentalit s en Afrique.Notre positionLe fait que l auteur, un homme, choisisse de ne parler que des jeunes femmes cadres est r v lateur d une frustration grandissante aupr s d une frange de la gente masculine. Dans les ann es 90, pour parler de notre g n ration, on d nombrait de rares filles dans une salle d cole primaire. Mais on se souvient combien ils taient frustr s certains types de gar ons, lorsqu une fille brillait en classe. C est la continuation de la frustration. Certains pensent que c est la fin de l homme. Non, ce n est pas la fin de l homme, rassurez-vous, les jeunes femmes c libataires ind pendantes ne sont pas si seules. Elles ne sont pas mari es, certes, mais elles trouvent homme pour une vie heureuse et...disons-le, pourune sexualit panouie. Elles ne sont pas aigries comme le croit la tradition misogyne.En tentant de culpabiliser la jeune dame c libataire ind pendante financi rement, on remet en cause tous les efforts consentis pour l galit des chances. On veut lui faire regretter de s tre concentr e sur ses tudes et sa carri re. On remet en cause l ducation parentale qui dit la petite fille de C te d Ivoire que ton premier mari, c est ton travail . On veut qu elle se cache, qu elle se recroqueville parce qu une certaine opinion insiste pour que le c libat soit une honte. Cette approche culpabilisante est perdue d avance. Elle s touffe elle-m me parce qu elle ne trouve plus preneuses. Aujourd hui, la jeune dame c libataire ind pendante marche la t te sur les paules et non la t te baiss e. Quelle avanc e !Qui ne choisit pas ? Se marier est un choix. Mais qui on pouse l est encore plus. Ne demandons pas nos cousines d pouser le premier venu de crainte de les voir atteindre 35 ans, seules. Il faut choisir l tre pouser de sorte tre heureux dans le foyer. D trompons-nous. La jeune femme ind pendante, parce qu elle est ind pendante, ne cherche pas se sucrer sur le dos d un amour. Elle ne veut vivre que d amour. Parce que l eau fra che ne la pr occupe presque plus. Elle veut simplement se r veiller heureuse en regardant le monsieur c t .Existe-t-il un ge de p remption pour le mariage ? Une chanson nous dit de 7 77 ans. Alors, o est le probl me ?Nesmon De Laure A l’approche de la fête de Ramadan, les couturiers sénégalais en ce moment sollicités, livrent les tendances et parlent de leur intégration dans le milieu de la mode ivoirienne. Deux ensembles en bazin style taille basse et une tenue dite « taille mam » scintillent au milieu des vêtements pour hommes et femmes. Ces nouveaux modèles de la couture broderie ornent la vitrine de Darou Salam (maison de la paix) ce dernier samedi d’avril 2016. C’est le nom de l’une des boutiques du styliste sénégalais Cheick Fall. Elle est située à 200 mètres du grand carrefour de Koumassi, une commune au Sud d’Abidjan. Le chef du coin est en pleine causerie avec une famille de clients quand nous arrivons sur les lieux. Une Ivoirienne, accompagnée de ses deux enfants, est venue s’assurer que sa livraison est prête. « Il n’y a pas de problèmes. Vous pourriez récupérer vos affaires au retour du marché », rassure-t-il, en prenant le soin de montrer les vêtements concernés.Cheick Fall excelle dans la couture broderie sur le sol ivoirien depuis dix ans. Il a réussi à se faire un nom dans le milieu de la mode. Arrivé en tant qu’aventurier, il a fait ses premiers pas à l ombre de ses devanciers. Aujourd’hui, il gère deux boutiques dont celle d Angré, dans la commune de Cocody, au Nord d’Abidjan. Fall dit avoir aussi appris la couture ivoirienne. « C’est en Côte d’Ivoire que j’ai su coudre le pagne wax », explique-t-il. Toutefois, il est plus sollicité pour la broderie à la manière sénégalaise. Un client qui nous trouve sur place témoigne. « J’envoie mon bazin pour la première fois ici. J’ai été séduit par les modèles sénégalais de la vitrine », renchérit-il. Cheick Fall est content d’habiller également des prêtres de l’église catholique. Ce d’autant plus que les boubous brodés étaient considérés comme des vêtements propres aux musulmans. Par ailleurs, Cheick Fall affirme entretenir de bons rapports avec l’administration locale. Il paye régulièrement ses impôts et les patentes municipales. Mieux, Fall ne se plaint pas de racket. Le souci qu’il rencontre avec ses clients est celui reproché à nombre d artisans. Il s’agit du non-respect des délais. « Les clients disent qu’ils n’aiment pas les faux rendez-vous. Mais souvent, ils ne respectent pas eux-mêmes les rendez-vous », ironise-t-il.Des emplois offerts à la jeunesse ivoirienneMarié à une Ivoirienne et père de quatre enfants, le couturier emploie une dizaine de jeunes en majorité ivoiriens. Mariam Sidibé, la secrétaire de Cheick Fall est de ceux-là. Elle est heureuse de son indépendance financière depuis un an et demi. « Avant, je ne gérais qu’une cabine téléphonique qui ne me rapportait pratiquement pas grand-chose. Depuis que je travaille ici, non seulement je gagne mieux ma vie, mais en plus, j’apprends», se félicite-t-elle. Par ailleurs, elle estime que son patron est sur le bon chemin.Comme lui, Cheick Ly administre la maison 2STV Couture à Treichville, Avenue 6 rue 7, toujours au Sud d’Abidjan. M. Ly est spécialiste de la couture broderie pour hommes et femmes dans ce sous-quartier sénégalais. Ses quatre boutiques sont voisines dans les ruelles du secteur qui rappellent l’architecture de Sandaga à Dakar, au pays de la Téranga. « J’ai choisi le nom de 2STV pour rendre hommage à une chaine de télévision du Sénégal », explique-t-il ses motivations. Ici, le patois le plus parlé est la langue wolof. Cheick Ly est installé en Côte d’Ivoire depuis vingt ans. Sa clientèle majoritairement ivoirienne est dominée par les femmes. A l’en croire, les hommes se manifestent le plus en période de fête. « Les modèles prisés étaient les broderies. Mais, depuis un certain temps, mes clientes préfèrent les coutures simples, surtout les robes », précise-t-il. À l instar de Cheik Fall, il offre des opportunités de travail aux jeunes de Côte d’Ivoire. « En ce moment, je n’embauche pas mais je travaille avec des journaliers ivoiriens que je paye correctement », fait-il savoir.Notre couturier ne se plaint plus du racket. « Je note une tolérance de la mairie qui ne tient pas rigueur quand la patente n’est pas payée à temps. Avant, nous étions emmerdés par les agents municipaux. Aujourd’hui, ça va ». Cheick Ly s’est initié à la couture depuis son jeune âge dans son pays d’origine. Pour enrichir son art, il a sillonné des pays de la sous-région ouest-africaine avant de s’établir sur les bords de la lagune ébrié. Ses hôtes apprécient bien sa couture. En 2014, la plateforme de la société civile ivoirienne lui a même décerné le Grand Prix Espoir ciseaux d’or de la broderie pour son professionnalisme.Une mode priséeEn tous cas, la mode sénégalaise ne laisse pas indifférents les Abidjanais. Des animateurs vedettes de la télévision ivoirienne, à l’image de Myrieme Touré, se plaisent à porter les tenues de ces couturiers immigrés pendant leurs émissions. Ils n’hésitent pas souvent à les citer sur le plateau. Yves Aka, secrétaire général de la Fédération nationale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Fac-ci) commente : « les Sénégalais d’Abidjan n’ont pas que la fâcheuse réputation d’être des escrocs, comme les stigmatise une certaine opinion. Leur art vestimentaire est beaucoup apprécié. Pendant les périodes de fêtes musulmanes, ils sont sollicités. Ils le sont également en dehors des fêtes musulmanes car aujourd’hui, tout le monde a adopté ce style », fait observer cet acteur de la société civile. Les spécialistes locaux parlent le mieux de cet impact dans les goûts vestimentaires. Pathé O, styliste de renom, domicilié à Abidjan, habille bon nombre de chefs d’Etats sur le continent. Il a accepté de répondre à nos questions sur le sujet. Selon lui, « il y a une tendance sénégalaise dans les habitudes vestimentaires en Côte d’Ivoire. Cela se retrouve dans la taille des boubous et la broderie ». Pour illustrer ses propos, il cite en exemple la tendance dénommée « Macky Sall », du nom du président sénégalais en exercice ou encore la tendance Karim Wade qui fait allusion aux boubous portés par le fils de l’ancien chef d’Etat Abdoulaye Wade. « Il s’agit de grands boubous qui ont tendance à trainer au sol. L’appellation varie selon les espaces en Afrique. Mais les Ivoiriens disent qu’on est habillé comme un Sénégalais lorsqu’on porte ce type de boubou car ils connaissent ces vêtements grâce à l’immigration sénégalaise », explique Pathé’O. Giles Touré, un créateur ivoirien qui travaille principalement avec le pagne et le tissu, a une opinion nuancée. Pour lui, « on ne peut pas dire que la mode sénégalaise a une grande influence dans le pays. Par contre, s’il ne s’agit que de boubou brodé pour les hommes, on peut l’affirmer. »150 mille immigrés sénégalaisLa représentation diplomatique sénégalaise à Abidjan estime à 150 mille le nombre de ses ressortissants. Ils sont, entre autres, des artisans ou des commerçants. Ils contribuent, comme ils le peuvent, au développement. Depuis quelques années, les thèmes de la migration et du développement intéressent les scientifiques. Dr Konan Yao Silvère, spécialiste du Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (Cires), qui intervient régulièrement sur ces sujets, note que la migration engendre d’importantes conséquences économiques, sociales et culturelles pour les pays d’origine et de destination. « Désormais, la migration est plutôt considérée dans un concept plus large de mobilité du travail ou des compétences et de développement, chaque élément interagissant avec l’autre ». Cette théorie est applicable à la migration des couturiers sénégalais à Abidjan.Nesmon De Laure A mon ami Ouakaltio…Ta publication sur ton mur facebook en date du 29 mars 2016 me fait réagir.Aboubacar Ouakaltio Ouattara :Augustin Thiam: je ne pense pas que le multipartisme nous ai apporté grande chose. (...) Il nous faut un pouvoir un peu autocrate,pas dictatorial mais un pouvoir fort qui va imposer une certaine éducation au peuple Je suis d accord avec lui. Je comprends ton pessimisme au sujet de la démocratie vue que notre classe politique a failli sur plusieurs axes depuis l’instauration du multipartisme. Cette classe politique, ces hommes politiques, au pouvoir ou à l’opposition n’ont pas joué franc jeu avec le peuple qu’ils sont censés représenter. Ils ont plutôt manipulé la population, dont la plupart des membres, est analphabète. Ce n’est pas la démocratie en elle-même qui est nocive. C’est la mauvaise foi de ceux qui sont censés représenter le peuple qui doit être pointée du doigt. Les élites politiques n’ont pas toujours planché pour une véritable démocratisation. Ils n’ont pas suffisamment formé le bas peuple à l’idée de la démocratie, par peur que le peuple prenne conscience de ce qu’en démocratie, c’est lui qui a le vrai pouvoir. Les politiciens ivoiriens, de tous les bords, ont très souvent surfé sur la fibre ethnique ou régionale. C’est le « Je suis votre fils » qui fait mal à la démocratie et non la démocratie qui fait mal au pays. Tu conviens avec moi que le vote ethnique qu’on a remarqué au fil des élections est la résultante de cette mauvaise foi des hommes qui nous gouvernent.Comment contrebalancer la vilénie de cette classe politique, (qui je pense, dois vite passer)? Faut-il y opposer l’autocratie ? L’autocratie fait peur. C’est un permis de tuer. L’autocratie est un régime politique où un seul individu détient le pouvoir, alors qualifié de pouvoir personnel et absolu. C’est un régime totalitaire qui nous empêchera, toi et moi, de le critiquer sur les réseaux sociaux, pour ne donner que ce petit exemple illustratif. Dans un pays démocratique, tous les citoyens ont le droit de participer, de près ou de loin, aux décisions qui les touchent. L’autocratie est souvent affiliée à la dictature. La littérature à ce sujet ne fait pas de cadeau. Je t’envoie aux différents moteurs de recherches sur internet pour ne pas être longue. Un régime politique autoritaire est un régime politique qui par divers moyens cherche la soumission et l obéissance de la société. Cela passe par la propagande et la répression. Le peuple n a pas le droit de vote, ou le système électif rend les votes sans objet. On assiste à la restriction des libertés individuelles. Il ne fait pas bon vivre sous un tel régime.Je milite plutôt pour l’émergence d’une nouvelle classe politique responsable et une éducation accrue à la démocratie du peuple. Cette éducation peut commencer depuis les classes passerelles, les écoles, lycées et collèges, les hameaux, les régions. Il faut démocratiser l’enseignement de la démocratie de sorte qu’on ne voit plus le « il est notre fils », mais que supplante « ce qu’il peut faire pour le pays ». N’ayons pas peur de la démocratie. C’est elle qui a quand même permis le partage du pouvoir exécutif avec la nomination d‘un premier ministre, l‘instauration du multipartisme et à la tenue des premières élections multipartites. Elle a également favorisé la libéralisation du secteur économique, la reconnaissance légale d‘une presse d‘opposition et la création de syndicats. La saine utilisation de ces acquis permettra à notre pays de rêver d’un avenir meilleur. Ce qu’il faut, ce sont des hommes neufs. Je suis optimiste pour un nouveau départ. C’est pourquoi, pour une opinion éclairée, je m’engage dans ce débat.Amicalement,Nesmon De LaureTa condisciple devenue ta consœur La mobilisation autour des blessés de la fusillade de Grand-Bassam etait effective aux urgences du CHU de Cocody, au premier jour de l attaque? Notre équipe de reportage est arrivée sur les lieux en même temps qu’un camion de médicaments de la Nouvelle pharmacie de la santé publique. C’était aux alentours de 17 heures. On pouvait assister au ballet des ambulances des sapeurs-pompiers militaires. Les blessés arrivés en notre présence étaient pour la plupart conscients. Ils étaient moins d’une dizaine dans la salle de soins dénommée : « Urgences chirurgies femmes » quand nous y avons jeté un coup d’œil. « Les blessés de Grand-Bassam, c’est par ici, la salle des urgences femmes », indiquait une infirmière en tenue. Elle s’adressait aux brancardiers qui conduisaient un jeune homme couché sur une civière. Il portait un bandage au genou et son tee-shirt était tacheté de sang. Dans le couloir, un médecin s’adresse à son collègue. « Nous allons travailler beaucoup aujourd’hui. Les blessés de la fusillade de Grand-Bassam sont en train d’arriver », mobilise-t-il. Dehors, des responsables de services ainsi que des cadres du ministère de la Santé et de l’hygiène publique se tenaient débout à l’entrée du bâtiment. Joint par téléphone dans la soirée pour plus de détails sur le dispositif mis en œuvre pour l’accueil des blessés, le service de communication du ministère de la Santé s’est voulu moins bavard. « Le dossier est trop lourd. Nous ne pouvons rien répondre car l’affaire est gérée à un plus haut niveau. Ce qui est sûr, l’Etat a pris des dispositions mais ce n’est pas à nous d’en dire plus », s’est excusé un membre dudit service.Nesmon De Laure

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